Les peuples abandonnés
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 Histoire

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Eleën Kementari Miriel
Admin, Graphiste & Concubine
Eleën Kementari Miriel


Messages : 70
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MessageSujet: Histoire   Histoire EmptyJeu 2 Sep - 16:34

Les Cinq Horizons, Île perdue dans la mer, Île de richesse, île d’amour et de sagesse, île des élémentaires. Une Île qui est apparue de nulle part, une île qui pourtant restera dans toutes les pages de l’histoire.

Sur cette île, en effet, le destin du monde se déroule depuis des milliers d’années. Les plus grands mages, les plus terribles guerriers, les plus sages des érudits, les plus grands conquérants, les plus grands fous, les plus prestigieux des rois sont nés. Mais parmi eux, les plus belles des créatures furent les élémentaux. Parmi tous ceux qui aujourd'hui peuplent ces terres, ce furent eux qui débutèrent à fouler de leurs pieds cette île mythique.

Les élémentaires sont des êtres liés à la nature. Nés sous un des 4 éléments, leur pouvoir n’est extrait que de celui-ci. Certains disent qu’ils sont l'essence même des éléments incarnée. Mais rien qu’avec leur pouvoir ils ont gouverné sur cette île pendant des centaines d’années. Des êtres modestes, justes, gracieux, beaux, magnifiques en soit. Ils étaient parfaits. Sages et puissants. Une épée de la justice n’ayant aucune faiblesse et cherchant toujours la juste décision. Mais ils n’étaient pas faits du même élément. C’est pour cela qu’ils ont partagé l’île en quatre contrées distinctes. Arrondanie celle de la terre. Langan celle de la foret, Ryoga celle de l’eau et enfin Hynieros celle du feu. Toutes ces contrées étaient légendaires pour leur richesse, leur magnificence et la paix qui régnait entre elles. Cependant la Richesse prétendue ne parcourait pas toute la superficie de ces contrées.
Malheureusement, après toutes ces années, les élémentaux avaient des problèmes avec le peuple. Les dieux avaient du mal à comprendre les êtres de boue. Leurs différences sociales étaient si énormes que les élémentaux durent imposer une poigne de fer sur les autres peuples pour ne plus avoir de révolte. Et ils eurent raison. La paix resta entre ces quatre grands peuples. Une main de fer clémente et généreuse. Les élémentaux voulaient la paix à tout prix.

Cependant, ils eurent beau mettre toute leur force pour préserver la paix, il y eu une grande guerre, après dans de siècles de paix. Une guerre qui engageait toute l’île, tous les peuples, tous les dieux. Une attaque de l’extérieur. Des êtres venus d’au-delà de l’océan. Une bataille sanglante, meurtrière et destructrice. Le sol devenait stérile et rouge après chaque bataille. L’équilibre de l’île fut détruit mais les élémentaux gagnèrent la bataille. Ils étaient puissants et par cette guerre, leur puissance fut exposée aux yeux de tous. Et comme à chaque guerre, l’Île trouva des héros. Peu, mais des héros irremplaçables. Les héros de cette guerre n’eurent qu’une gloire posthume.

Le premier fut Kansen Vikenti, Archer élémental des terres de Gostask. Avec ses hommes il put tenir tête aux troupes ennemies, pourtant dix fois plus nombreuses, dans les forêts. Avec son agilité et sa malice il tint bon. Rien ne passait. Mais il tomba à la centième nuit d’été. Il voulait permettre aux soldats à l’arrière de se préparer et ils purent après terrasser l’ennemi. Son arc fut remis aux élémentaux de terre. Il avait un honneur sans égal. Il fut respecté à jamais par tous les combattants. Il utilisait son arc que lorsqu’il était au sol puis continuait avec ses dagues. Il les faisait sortir de leur cachette et ses hommes tuaient les ennemis qui étaient près de lui et bien sur Kansen les tuait facilement, sans l’aide de ses hommes, s’ils n’étaient pas trop nombreux. Il risquait sa vie à chaque combat et honorait chaque combattant. Un honneur rare dans une guerre comme celle-là. Un homme Précieux qui est mort deux heures avant l’arrivée des renforts.

Puis ensuite ce fut Saene Katsumi. Une jeune femme aux épées de feu. Une femme magnifique aux courbes qui feraient chavirer n’importe quel homme. Il y a une légende qui dit qu’elle serait la dernière fille des dragons. Elle et ses deux cents cavaliers ont fait une percée dans les machines de guerre qui crachaient des boules de fer et qui crachaient le feu. Un fléau sur les champs de bataille. Ils décimaient des bataillons entiers. Avec ses deux épées incrustées de rubis de Phoenix et forgée par le plus rare des animaux : Le dragon. Avec ses deux épées elle a pu venger son mari, mort plusieurs mois plus tôt. Son mari était capitaine d’un bataillon et fut massacré par ces envahisseurs. Une haine sans égale contre eux l’habitait. Pendant sa percée, elle s’est occupée des ennemis pendant que ses armées se préparaient avec des sorts puissants. Le sort avait détruit l’ennemi telle l’épée de Damoclès. Après la grande bataille qui s’en suivit, on la retrouva avec le cœur de l’assassin de son mari dans les mains, dans une position de victoire, pétrifiée. Elle était devenue une statue de pierre. Elle avait eu sa vengeance au péril de sa vie. Ses armes avaient disparues. Mais sa statue a été mise comme symbole du peuple du feu.

Le héros qui fit pencher la balance fut Yuki Kiyo. Esprit de glace. Guerrier de lumière et grand stratège. Il ne se battait que vite et bien. Il ne perdait jamais. Apres une guerre qui était perdue d’avance, il réussit à piéger les soldats adverses et à les tuer sans perdre beaucoup de troupes. Après seulement quelques heures de lutte, il réussit à annihiler une des trois grandes armées adverses. Grand stratège et bon soldat magicien, il arrêta l’avancée de ces troupes menaçantes pour le pays. Un vrai miracle pour les blessés qui étaient derrière. Mais malheureusement, un second bataillon, cette fois de Wivernes* (Contrairement au dragon, les Wivernes sont des bêtes (ressemblant aux dragons) dont les ailes qui sont rattachées à leurs pattes avant. Alors que les dragons ont 4 pattes et une paire d’aile) volantes qui se dirigeaient vers la bataille qui se préparait au loin. Il rejoignit de suite la bataille avant que les troupes de ce héros taché de sang soient épuisées. Mais ce fut grâce, malheureusement à la mort de sa femme qui se produisit devant ses yeux, qu’il put vaincre ses ennemis. Bien qu’épuisé il utilisa une magie interdite et il sacrifia sa vie pour celle de son peuple. Son arme ne fut jamais retrouvée et depuis un unique grand arbre a poussé sur le champ de bataille. Son nom a été inscrit comme dieu éphémère. Dieu d’hivers et justement, à chaque hiver, s’il était rude, on racontait qu’il veillait sur tout le monde.

Et enfin Raphael Raosta. Il avait le corps d’un dieu de guerre et la fureur d’un lion. Être de vent, il était aussi intouchable que la brise et son épée, aussi tranchante que le vent. Il fut l’épée de cette guerre. Il utilisa tout ce qu’on lui avait légué pour en finir avec ce fléau. Grâce aux efforts des précèdent héros il parvint à préparer les forces pour la bataille finale. Il n’eut pas à craindre le bataillon de Wiverne grâce à Yuki, ceux redoutés pour leur férocité au combat, il a pu sauver les soldats des flèches grâce à Kansen, les archers adverses qui couvraient le ciel à chaque ruée de flèche. Il ne craignait plus les grondements des machines de guerre grâce à Saene, ces grondement qui s’entendaient, des lieux à la ronde et qui créaient un trou aussi gros qu’un cheval. Et maintenant il pouvait se battre tout en sachant qu’il gagnerait. Toute l’île s’était rassemblée de son côté et tous les combattants étaient prêts. Son armée était composée de millions de soldats, de milliers de cavaliers, de milliers de magiciens et d’une dizaine de grands sages. Une armée bien construite, préparée, organisée et surtout décidée à en finir. La bataille éclatât en plein jour et ce carnage fut visible des lieux à la ronde, il allait durer longtemps et tout le monde le savait. Cela allait être un massacre des deux côtés. Un carnage total.

Cette dernière bataille dura trois mois. Trois mois de sang et de fer. Le plus long combat de tous les temps mais ceci permettra à l’Île de vivre. Et si c’était le prix à payer pour avoir une paix fructueuse alors tout le monde était prêt. La résolution de tous ces hommes donna la victoire aux élémentaux. Raphael disparu, mort à la fin de la guerre. Son épée de diamant fut placée dans le tombeau immense qui fut construit sur le lieu de bataille. Pendant trois cent cinquante ans la paix fut à son comble. Trois cent cinquante ans de paix entre les quatre nations. L’eau, la terre, le feu et la forêt, ils furent en paix absolue. Bien des gens voulaient une autre guerre, avides de sang mais rien ne fit changer la situation. Des êtres supérieurs surveillaient ces terres. Les élémentaires veillaient. Et les autres subissaient. Une puissance oppressante.
Après ces trois cent cinquante ans de bienveillance, ils commencèrent à se dire, « pourquoi pas ? » Ils étaient puissants et sans limite, et malheureusement ils eurent cette idée « pourquoi devrions-nous être égaux à ces êtres de boue ? » Ils considéraient les êtres vivants, tous ceux qui n’étaient pas de leur sang comme des êtres inferieurs. Une autre race, un autre peuple. Il les méprisait et créaient des classes sociales. Cette hiérarchie fut maintenue pendant trente longues années. Le peuple était bien plus pauvre mais n’était pas mort. Il persistait. Mais quelque chose planait sur les terres de cette Île. Un nuage sombre assombrissait le ciel de plusieurs villes. L’air sentait la venue du malheur.

Un jour, un homme est venu, dans une ville d’élémentaires. Un simple passant, il ne semblait pas chercher quelque chose en particulier mais quand il apparut tout se brisa. Une vérité que les élémentaux avaient du mal à croire. Cet être était plus puissant qu’eux et pour le prouver il détruisit toute la ville. En une nuit il avait tué cinq cents hommes. Deux cents avaient survécu et avaient voulu le suivre. Ils préféraient le suivre que mourir. C’était logique. L’instinct de survie est plus fort que tout ce qui peut exister en ce monde. Mais l’homme les tua tous. Il n’avait guère besoin de ces larbins impuissants. Ce fut la première conquête de l’Empereur Noir. Ce monstre sans pitié qui commença à se faire entendre partout sur ces terres. Et bien sûr ses conquêtes suivirent. Aidé de ses soldats il attaqua d’autres villes, d’autres contrées. Une armée menaçante avançait jours après jours.

Ce fut Arrondanie qui tomba en premier. Ville de terre et de noirceur. Une ville bien défendue pourtant. Elle était réputée pour ses murs imprenables. Et pourtant en une seule heure. Soixante minutes, trois mille six cents secondes… Ce fut le temps qu’il a pris, le temps que le feu la consume, le temps qu’ont pris les bâtiments pour s’effondrer. Le temps pour que les élémentaux de la terre se vident de tout leur sang. Il tua toute la population. Tous. Femmes, enfants, hommes, jeunes hommes, tous. Sauf une. Une jeune fille. Jeune fille encore trop jeune pour être une femme mais assez mure pour comprendre ce qui se passait. Il l’a saisie tout en regardant ses parents se faire égorger. Une cruauté sans pareille dans cette terre des dieux. On raconta même que le roi fut torturé par l’empereur en personne. Il l’aspergea de miel et le laissa se faire manger par les fourmis. On ne sut pas où se trouvait le corps mais le démon garda la couronne pour lui.

Apres cette bataille, il se fit vite connaitre comme le Démon de l’Enfer, L’Empereur Noir, la mort elle-même. Etrangement, il n’avait pas bougé du pays de la terre pendant 2 mois. Mais pourquoi ? Pour la chasse aux élémentaux de terre. Il les traquait dans tout le pays. Une récompense était même délivrée à ceux qui donnaient les têtes d’élémentaux à l’empereur noir. Il ne voulait pas de sang pur en vie mais voulait des soldats. Il prenait tout ce qu’y passait et surtout les élémentaux des branches secondaires. Une nouvelle raison de se battre pour ces hommes était futile. Ce fut à ce moment que les soldats du feu apparurent.

Les soldats du feu étaient des rageurs. De bons soldats mais ils rentraient dans le tas sans trop penser et le fait que les soldats de l’empereur noir soient peu organisés suffisait à mettre la discorde. Une guerre vite fait. Ce ne fut qu’une semaine plus tard que l’armée de l’empereur noir disparue. En une semaine. 2 mois pour la crée et 1 semaine pour la détruire. Bien sûr il y eu quelques centaines de morts mais l’armée du mal fut détruite. Etait-ce un rêve ? Un rêve oui, qui ne dura que trois mois.

L’armée du feu triomphante était stupide. L’empereur noir le savait bien plus que tout le monde. Ils n’avaient point vu qu’ils avaient triplé de taille ? L’armée de l’empereur s’était infiltrée dans le pays du feu. Et même certains avaient participés à la fête organisée en leur honneur. Une honte s’ils avaient su cela. En trois mois les soldats se regroupèrent derrière les murailles. Les centaines de milliers de soldats étaient réapparus comme par magie. Leur première sortie fut pour attaquer un camp des êtres de la forêt. Un bain de sang. Pas un n’en sortit vivant. Le roi noir était heureux. Il pleurait des larmes de sang devant tous ces morts tellement il était heureux. Il en riait et en pleurait. Un roi fou qui était bien plus dangereux que son armée elle-même. Il avait écrasé ces élémentaux comme un cheval écrase une tomate. Aucune résistante et l’effet y est.
Puis quelques heures plus tard, la bataille au palais fut imminente. Le Roi Noir ne se pressait pas. En effet il coupait tout moyen de survie à son ennemi. Et en quelques heures ils se trouvèrent en sécurité devant leurs ennemis. Ils étaient invincibles. C’est ce qu’ils croyaient en voyant le pouvoir de l’empereur. Il ressemblait à un dieu du mal. Qui ne le croirait pas invincible en voyant sa force ? Mais la réalité les rattrapait. Les êtres qui croyaient le plus en lui moururent le plus vite mais c’était dans un ratio d’un pour 10. Une perte si minime que peu de personnes ne se souvenaient d’eux. Les murs de la citadelle n’étaient faits que de sable pour eux. Un palais de feu refroidit par la haine de la mort. Une vraie hécatombe. Yeux arrachés, tête déchiquetée, fontaine de sang, que de mort pour le roi noir. Une mort que ressentis cette fois aussi le roi du feu. Un cri ce fit sentir pendant toute la bataille dans les châteaux. On racontait qu’il était seulement rentré avec un rat, des cordes et un sceaux en fer. Une mort lente et horrible.
Cette fois ci, il ne trouva pas de jeune fille à garder. Mais ses soldats en avaient trouvé une pour lui. Une heure plus tard ils la lui montrèrent. Le roi reconnaissait le blason des rois. Son sang ne fit qu’un tour et il la détacha pour lui permettre de marcher. Il commençait déjà à sourire. Et c’est dans sa propre maison qu’il la tortura mentalement. Il lui montrait les corps de sa famille. Il la brisait. Il achevait ceux qu’il trouvait s’ils bougeaient encore. Il voulait la punir de sa lâcheté. Elle avait abandonné sa famille et il la punissait ? Sûrement pas. Il y prenait juste un plaisir fou. Le Roi rieur sanguinaire. Il pleurait du sang chaud tout en ricanant devant l’impuissance de la jeune fille. Mais il ne l’acheva pas. Elle avait sûrement dit quelque chose qui plaisait à l’empereur. Il était un fou dans ce monde de sang. Un meurtrier qui aimait collectionner ces deux jeunes filles comme des dés à coudre surement.

Il avait déjà réduit deux contrées à feu et à sang. La traque au sang pur était lancée. Il cherchait tous ceux qui avaient un pouvoir magique. Un tour de magie et tu étais attaché. Il n’avait que faire des magiciens et autres élémentaux de seconde zone. Il cherchait les grands, les puissants. Il laissait en vie les hommes, les elfes et les mages qu’il trouvait. Il les jetait dans la nature et les laissait. Il ne voulait pas d’eux. Inferieurs peut-être. Mais il avait une haine plus grande que n’importe qui. Il les chercha pendant trois autres mois. Ils les tuaient tous. Mais en même temps il recrutait et déplaçait son armée vers le pays de la forêt. Il allait les trouver, eux qui étaient si fier d’avoir une citée cachée dans les forêts immenses. Il allait faire ce que personne ne fit. Trouver une citée invisible.
Il avait environ un million d’hommes. Mais c’était peu face aux armées du pays de la forêt. Ils étaient bien plus nombreux. Mais ce nombre était compensé par une stratégie parfaite. Comment connaissait-il-les stratégies ennemies ? Il les ridiculisait à chaque fois qu’un bataillon s’attaquait à lui. Mais comment allait-il faire pour trouver la citée ? Même ses hommes doutaient de lui. Tout le monde savait que cette citée était introuvable. Tout comme les élémentaux de l’eau qui avaient une cité sous l’eau, inaccessible sauf avec l’aide d’un élémental de l’eau lui-même. Il ne fit que tailler des petites pierres pendant tout un mois aux bords de la forêt, et cela ne menait à rien. On commençait à douter de lui. Puis le jour de l’attaque, son idée fut suivit par tout le monde. Tous les doutes disparurent.

Il expliqua que les pierres étaient un lien entre lui et ses soldats. Il en donna une à chacun des soldats. Un certain groupe. Cinq cents pour être exact. Ils se mirent en ligne face à la forêt et ils avancèrent. Une ligne parfaite. Puis au bout d’un moment ils se séparaient et se perdirent de vue. Cela était prévu. Il n’y a aucun moyen de se repérer dans la forêt. Pourtant l’empereur noir gardait un lien avec eux et les guidait. Il ne fallut que deux jours pour les trouver. Deux jours pour ridiculiser une fierté de trois cents ans. Une belle armée se présentait devant l’empereur noir.
Le lendemain la ville s’était faite attaquée. L’empereur noir était présent. Il était plus furieux que d’habitude. Il ne les tuait pas simplement. Il les faisait souffrir. Il les brûlait. Il utilisait à foison le pouvoir du feu sur eux. L’air était irrespirable tellement il y avait de corps qui brulaient. Un feu de joie, d’horreur de tristesse et de mort. Une citée qui symbolisait la sécurité et la vie était devenue une ville de mort et de feu. Une mort lente et douloureuse. On ne le vit que rarement. Il passait de ruelles en ruelles avec les mains en sang. L’exécution du roi, cette fois fut publique. Il utilisa le pouvoir de la terre et fit pousser quatre jeunes arbres dans un carré. Il demanda qu’on attache les pointes des 4 arbres vers le milieu et il attacha les membres du roi à chaque arbre. Le roi avait compris le supplice et avant qu’il n’ait le temps de crier le démon coupa les cordes qui retenaient la tension des arbres et le roi fut éparpillé.
Mais la fille qu’il avait trouvé cette fois-là était étrange. Elle ne parlait pas, était petite et faible. Elle ne servirait à rien pour lui et était étrangement habillée d’une robe de prêtresse. Un blanc immaculé. Il n’avait donc pas peur des dieux ? De plus, elle ne semblait pas effrayée par lui ni par les morts. Elle semblait seulement seule. Qui ne le seraient pas en sachant qu’on était la dernière de son espèce ? Elle disparut dans les appartements de l’empereur noir dès le lendemain.

Trois mois de traque suivirent comme à son habitude. Les soldats s’en donnaient à cœur joie. Beaucoup étaient ivres de sang et de violence mais peu étaient ceux qui aimaient ça. L’empereur du mal avait instauré de respecter les gens et d’avoir un honneur face à un guerrier. Mais il avait clairement ordonné de massacrer sans sommations tous les élémentaux qu’ils croisaient. Les élémentaux annexes étaient presque tous mort. Tués par leur frère pour réduire les effectifs de l’empereur. Mais cela ne marchait pas. Il gagnait en puissance et il atteignait plusieurs millions d’hommes. Mais ce qu’il attendait était la vraie bataille. Il savait que le nombre d’élémentaux tués était trop petit. Il avait appris par la suite qu’une armée réunissant tous les pays s’armait. Sachant cela, il disparut pendant deux mois. Deux mois à l’attendre. Deux mois de traque et de sang. Deux mois d’inquiétude pour ses troupes. Deux mois de répit pour l’ennemi surtout. Mais quand il revint, c’était avec le rire de la mort. Il connaissait l’avenir de ce combat, et cela, toute son armée le savait.
Il ne prit que quelques jours pour se remettre au commande et il envoyait ses troupes se préparer au combat. Il ne voulait plus de stratégies, plus de galipette, plus de coup bas. Il voulait un affrontement, un vrai. Il avait envoyé une lettre à l’ennemi pour leur proposer la bataille. S’il gagnait, cette île lui était sienne. S’il perdait, il tuerait toute son armée. Un pari alléchant pour les deux côtés. Et bien sûr ils acceptèrent. Toute l’armée de l’empereur rit le jour où ils apprirent cela. La mort n’était pas une solution. Ils allaient gagner. C’était la seule solution, et la seule possibilité.

Un jour pas comme les autres se leva sur l’île. Journée de guerre, journée de massacre, journée de mort. L’empereur noir savait quand attaquer. Il avait fait, quelques jours avant, changer l’heure du couvre-feu de ses soldats. Il leur imposait de dormir plus. Des vacances avant la Grande Bataille. Ce fut le matin, très tôt que le combat débutât. Les adversaires étaient encore endoloris par la nuit mais les soldats de l’empereur noir étaient prêts depuis plusieurs heures. Ils étaient prêts. Se sentaient surtout vivants. Le second plus grand évènement de cette île se trouvait devant eux. Ils étaient excités. Cette guerre fut une boucherie. L’empereur noir lui-même s’était engagé dans la bataille. Il était enragé comme un fou, un meurtrier, un soldat, un magicien, un démon et même comme la mort. Tout ce qui s’approchait de lui mourait. Bras, jambe, tête, tout y passait. Mais ce qui ne jouait pas en leur faveur était la magie. Les élémentaux étaient adepte de magie puissante. Mais peu dans l’armée de l’empereur noir connaissaient la magie. Les trous se voyaient quand l’attaque magique se faisait. En effet les magies puissantes prennent du temps. Et ils n’en avaient pas. Une faute fatale pour ces élémentaux purs.

Pourtant, une journée, la guerre se finit, comme elle avait commencé. Cinq mille six cent trente hommes. C’est ce qu’il restait de l’armée de l’empereur noir. Zéro étaient le nombre d’ennemis présents. Le sol se trouvait sous des mètres de corps. Il avait gagné. Il avait gagné avec sa force et sa magie. Il avait sorti des magies inconnues. Même les anciens magiciens de l’empereur noir ne connaissaient toujours pas la magie qu’il avait utilisée. Une magie pure. Une force brute. Une intelligence tranchante. Une arme parfaite. Mais peu étaient ceux qui se souciaient d’où venait cette magie. Et qui oserait lui demander ? Mais cette nuit. Il ne fêtait pas sa victoire. Il partait directement vers la capitale des contrées de l’eau, accompagné de cinq cents de ses hommes. Les mêmes qui avaient sa pierre. Il voulait faire simplement.

« Ce soir ils meurent » un titre de chanson qui s’est répandu dans tout le pays. Il était rentré dans la capitale en coup de vent. Ils étaient à des centaines de mètres de profondeur. Comment ont-ils pu rentrer ? Personne ne le sait et personne ne les a vus rentrer. Une heure. Une heure pour tout détruire. Ils savaient où était quoi. Ils détruisirent toutes les installations de la cité. Ils les tuaient tous. Il avait fermé la cité avec un mur de glace et tuait tous ceux qui passaient. Il chantait dans la cité. Il souriait, pleurait ses larmes ensanglantées et chantait. Personne ne connaissait sa chanson. Une chanson venue d’ailleurs, dans une autre langue, et tous ceux qui l’entendait désiraient une seule chose. Une mort rapide et sans souffrance. La ville de l’eau était noyée par le fluide chaud et rouge de ses habitants. Une ville rouge. Il avait même mis une tête de femme sur un des drapeaux du pays de l’eau. Il n’a plus rien d’humain. Avait-il quelque chose d’humain ? On ne sut pas comment le roi mourut mais la seul chose qu’on savait était le fait qu’il y avait une presse dans la salle du trône. Une très grande presse.

Cette fois ci, il n’a pas dû chercher de jeune fille. Elle se montrait à lui. Il l’avait vu dans une des maisons et elle était sorti, admirative de lui. Il était en sang pourtant elle l’admirait. Une fille bien étrange. Il l’a prise avec lui et l’a laissée voir ce qu’il faisait. Elle s’était malheureusement endormie. Elle n’avait pas vu grand-chose. La ville avait tenu une heure. Ses habitants, quelques secondes chacun. Le lendemain de la Grande Bataille, il avait conquis l’île. Il avait tué toutes menaces pour lui. Et maintenant, il était réellement devenu empereur.




Un an plus tard, un an après la conquête de l’empereur, il était maintenant bien installé. Il avait fini la chasse à tous les élémentaires purs. Il se fit construire un palais en pierre de vent. Il flottait au-dessus du sol. Ce qui lui permettait de ne pas avoir trop de visiteurs imprévus. Mais cinq hectares étaient amplement suffisants pour lui. Et les quatre filles qu’il avait gardées étaient les quatre dernières de leur espèce. Plus aucun élémentaire n’existait, ça il en était persuadé. Et elles étaient maintenant ses femmes. Il avait quatre concubines parfaites et elles ont toutes partagé sa couche. Il n’avait plus rien à craindre. Une main de fer dirigeait le monde. Une main qui ne lâcherait jamais prise.

Maintenant des hommes et des femmes sont sur l’île, vivent, rient, pleurent mais vivent sous la dictature de l’empereur. Il les laisse tranquille mais ne les laisse pas libre. Il dirige tout. Pourtant, des résistants se montrent peu à peu. Ils voulurent combattre mais ils étaient trop faibles. Une nouvelle île fut même découverte. Les archipels de Rouille, peuplées par les êtres artificiels. Un peuple qui a des morceaux de fer en eux. Une petite île étrange, assez pauvre pour que l’empereur la laisse tranquille. Mais maintenant qui va donc essayer de détrôner l’empereur ? Moi, simple historien, ancien soldat magicien de l’empereur je laisse ce livre à vous, lecteur. Sachez que cet homme qui nous dirige est un homme digne et intelligent. Il a toujours su ce qu’il faisait et maintenant j’espère que vous n'essayeriez pas quelque chose qui pourrait vous nuire.


Mac Cross bear
Historien
13 février 561




Ecrit par Halophx

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